Donna Robinson | Foldingue |

…Votre biographie ;

Histoire :

Pour comprendre le paradoxe de la personnalité de Donna, il faut remonter plusieurs décennies en arrière. Avant même le jour de sa naissance. Plus exactement au moment où une jeune libraire décida d’aller se faire tatouer le prénom de son petit ami. Angela Marquez venait tout juste de fêter ses vingt ans, une belle carrière s’offrait à elle. Elle était jeune et belle, et venait tout juste de se fiancer avec un écrivain espagnol prometteur. Un soir d’été de 1974, elle se rendit donc dans un salon de tatouage, tenu par un américain hippie aux mœurs contraires à la bonne éthique, Arnold Robinson.

Tandis qu’elle patientait dans la petite salle d’attente, la radio jouait un air de Lynyrd Skynyrd, « Sweet Home Alabama ». Elle tenait entre ses mains un roman de science fiction, et attendait sagement son tour. Lorsque le client qui la précédait passa la porte du tatoueur, elle ne leva même pas les yeux dans sa direction. Son livre était bien trop captivant. Une voix douce et mélodieuse se fit entendre, et dans un accent américain très glamour, demanda à voir la personne suivante. Là, elle détourna son attention des pages de son livre, pour la reporter sur le charmant jeune homme qui se tenait face à elle. Un grand blond aux cheveux long, à la barbe mal rasée, au teint halé, avec un sourire digne d’une publicité pour dentifrice. On aurait dit qu’Arnold sortait tout droit d’une plage californienne, il ne lui manquait plus qu’une planche de surf sous le bras. Et pour Angela, ce fut un véritable coup de foudre.

Lorsque le tatoueur lui demanda ce qu’elle souhaitait marquer à l’encre indélébile sur sa peau, elle lui murmura d’une voix suave qu’elle désirait qu’il y inscrive son prénom. Depuis ce jour là, Arnold et Angela ne se quittèrent plus. Deux ans plus tard, la libraire donna naissance à une merveilleuse petite fille, et le couple décida de la prénommer Donna. Cette dernière fut couverte d’amour par ses parents, malgré leur carence financière. Les Robinson transmirent à leur enfant leur passion respectives pour la littérature et pour l’art du tatouage. Précoce, la jeune Donna appris à lire avant même de rentrer à l’école. Plus intelligente que la moyenne, elle s’ennuyait en cours. Pour passer le temps, elle dessinait sur ses avants bras toutes sortes de motifs, pendant que ses professeurs s’arrachaient les cheveux pour capter son attention. Ses résultats scolaires étaient excellents, et on lui promettait de brillantes études dans une université de l’Ivy League, telles qu’Harvard, Yale, ou encore Dartmouth.
Ses parents rêvaient d’une carrière de médecin pour leur fille. Mais Donna n’aspirait qu’à une seule chose : suivre les traces de ses géniteurs, et dédier sa vie d’adulte aux livres et aux tatouages.

Elle venait tout juste d’être majeure, et avait obtenu le bac avec mention. Sa candidature avait été retenue au sein des plus célèbres campus américains. Pourtant, Donna avait décidé de prendre une année sabbatique. Elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire de sa vie. Elle était tiraillée par ses rêves, et par les espoirs de ses parents. Pour ne pas les décevoir, elle avait donc prétexté qu’elle ne se sentait pas prête à quitter l’Espagne, sa famille et ses amis, pour partir étudier de l’autre coté de l’océan Atlantique. Elle enchaîna donc les petits boulots, à la librairie de sa mère et dans le salon de tatouage de son père. Mais un évènement inattendu était sur le point de bouleverser son quotidien. Un soir, en arpentant La Rambla pour regagner son appartement, elle reçu un coup de fil de la police espagnole. Ses parents venaient d’être victimes d’un accident de la route, et n’y avaient pas survécu. Pour Donna, cette nouvelle fut vécue comme une réelle tragédie. Elle adorait ses parents. Elle avait adoré la vie un peu bohème à laquelle ils l’avaient habituée, et la façon laxiste dont ils l’avaient élevée. Les perdre à ce moment clé de son existence, où elle ignorait de quoi serait fait son avenir, était un coup dur, dont elle savait qu’elle aurait du mal à se relever.

Les mois passèrent. Donna était à présent âgée de 20 ans. Donna ne sortait pratiquement plus de chez elle. Sauf pour aller acheter de quoi manger, et plus particulièrement des pots de beurre de cacahuètes, son seul remède contre la dépression. Elle avait déjà presque dilapidé la somme d’argent qu’elle avait reçu en héritage de ses parents décédés. Si elle ne trouvait pas de travail très rapidement, elle allait finir sous les ponts. Elle se demandait comment aurait été sa vie, si elle avait accepté d’aller étudier aux Etats-Unis. Elle aurait obtenu une bourse d’études. L’éloignement de la demeure familiale aurait été bénéfique. En effet, rester dans cet appartement était un véritable calvaire. Dans chacune des pièce, elle était envahi par le souvenir d’Arnold et d’Angela. Il fallait qu’elle prenne une décision.

Etudier était une perte de temps. La mort prématurée de ses parents lui avait appris que la vie était bien trop courte. Qu’avant de mourir, il fallait réaliser ses rêves les plus fous car le temps nous était compté. Son rêve se résumait à deux choses : devenir libraire, et se lancer dans le tatouage… elle en parla à un ami américain de North Trush qu’elle avait rencontré sur internet, et avec lequel elle correspondait régulièrement. Ces deux là ne s’étaient jamais rencontrés, et pourtant…c’étaient comme s’ils s’étaient toujours connus. Une nuit, ils se croisèrent sur un salon de discussion réservé aux amateurs de littérature.

« Bonsoir Donna. C’est Julian. Quel temps fait-il aujourd’hui à Barcelone ? Tu vas bien ? »
« Julian, j’ai pris une grande décision aujourd’hui. Je vais suivre les traces de mes parents. Ce sera ma façon de leur rendre hommage »
« Je ne comprends pas Donna… »
« Je vais devenir libraire… et me lancer dans le tatouage. »
« C’est génial ! Tu sais ce qui me ferai vraiment plaisir ? Ce serait d’enfin te rencontrer. A North Trush, justement, un poste de libraire vient de se libérer. Des affiches d’offre d’emplois sont placardées un peu partout en ville. Ca te dirait de venir me rendre visite ? Au moins pour l’été ! »
« Julian, ce serait merveilleux… »

Et voilà donc que notre Donna partit s’installer chez son ami Julian. Ce dernier était professeur remplaçant au lycée Lilac. Lorsque ces deux là se virent pour la première fois, ce fut un coup de foudre. Le virtuel avait fait place à la réalité. Ils se marièrent début septembre, et Donna ne rentra pas à Barcelone à la fin de l’été comme cela avait été prévu.
La directrice d’Amour d’Antan fut réellement séduite par la personnalité de sa nouvelle employée, et lui proposa de signer un contrat à durée indéterminée. L’espagnole était aux anges. Non seulement elle avait réalisé son rêve, mais en plus elle partageait la vie d’un homme extraordinaire. La seule ombre au tableau était le fait qu’ils ne parvenaient pas à avoir d’enfants. Du coup, ils décidèrent d’adopter un chat siamois, qu’ils nommèrent Pampam, et qu’ils considérèrent bien vite comme un membre de la famille.

Malheureusement, Julian décéda quelques année plus tard. D’un comas éthylique. Il était tellement heureux d’avoir obtenu un poste définitif de professeur à la School Lilac qu’il avait décidé de fêter l’évènement avec ses collègues de travail. Sa mort affecta énormément Donna, qui sans l’aide de Pampam se serait très certainement suicidée. Elle pavint à remonter la pente grâce aux ronrons de son chat, mais aussi grâce à son amour pour la lecture et à sa passion pour les tatouages.

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Voilà mon petit Ned, je pense avoir fini et j'espère que ça te conviendra !

C'est parfait. Et triste aussi...La pauvre, elle perd tout le monde; je souhaite à ton perso que Pampam meurt et qu'un Ressusciteur le ramène à la vie pour qu'il vive éternellement à ses côtés. ^^

Bon, tu es validé, mais ça sert a rien de le dire!

C'est toujours un très grand plaisir de te lire.

Merci Ned ! ^^
Tu seras dans le coup pour ressuciter Pampam ^^